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madiot
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POST /dsml HTTP/1.1
Host: Foo
Connection: Close
Content-Length: 2394
SOAPAction: batchRequest
 
This is not a DSML request, just garbage:
 
Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une magnifique image, dans
un livre sur la Forêt Vierge qui s'appelait "Histoires Vécues". Ca
représentait un serpent boa qui avalait un fauve. Voilà la copie du
dessin.  On disait dans le livre: "Les serpents boas avalent leur
proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger
et ils dorment pendant les six mois de leur digestion".
 
J'ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures de la jungle et, à mon
tour, j'ai réussi, avec un crayon de couleur, à tracer mon premier
dessin. Mon dessin numéro 1. Il était comme ça:
 
[...]
 
J'ai montré mon chef d'oeuvre aux grandes personnes et je leur ai
demandé si mon dessin leur faisait peur.
 
Elles m'ont répondu: "Pourquoi un chapeau ferait-il peur?"
 
Mon dessin ne représentait pas un chapeau. Il représentait un serpent
boa qui digérait un éléphant. J'ai alors dessiné l'intérieur du
serpent boa, afin que les grandes personnes puissent comprendre. Elles
ont toujours besoin d'explications. Mon dessin numéro 2 était comme
ça:
 
[...]
 
Les grandes personnes m'ont conseillé de laisser de côté les dessins
de serpents boas ouverts ou fermés, et de m'intéresser plutôt à la
géographie, à l'histoire, au calcul et à la grammaire. C'est ainsi que
j'ai abandonné, à l'âge de six ans, une magnifique carrière de
peinture. J'avais été découragé par l'insuccès de mon dessin numéro 1
et de mon dessin numéro 2. Les grandes personnes ne comprennent jamais
rien toutes seules, et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours
leur donner des explications.
 
J'ai donc dû choisir un autre métier et j'ai appris à piloter des
avions. J'ai volé un peu partout dans le monde. Et la géographie,
c'est exact, m'a beaucoup servi. Je savais reconnaître, du premier
coup d'oeil, la Chine de l'Arizona. C'est utile, si l'on est égaré
pendant la nuit.
 
Quand j'en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, je faisait
l'expérience sur elle de mon dessin no.1 que j'ai toujours conservé.
Je voulais savoir si elle était vraiment compréhensive. Mais toujours
elle me répondait: "C'est un chapeau." Alors je ne lui parlais ni de
serpents boas, ni de forêts vierges, ni d'étoiles. Je me mettais à sa
portée. Je lui parlais de bridge, de golf, de politique et de
cravates. Et la grande personne était bien contente de connaître un
homme aussi raisonnable.
 
[...]